Dihan Evasion né de l’esprit de famille

 
La ferme des grands-parents, un livre sur les cabanes et beaucoup d'imagination : Dihan était né.

Dihan et ses chambres d’hôtes insolites ne se sont pas installés au bout de Kerganiet (nom de notre « village » ou lieu dit), petit hameau breton par hasard…

 

Dihan, structure familiale née d’une histoire de famille!

 

 

C’est là en effet que se trouvait la ferme des grands parents et ses 25 hectares de bois et prairies. Elle n’était plus exploitée depuis des années. Les bâtiments commençaient à tomber en ruine, et les champs en friche… Par attachement à l’histoire familiale, pour montrer au grand-parents toujours là que le fruit de leur travail n’allait pas disparaître, et aussi pour la magie de ce cadre naturel proche de la mer, le choix de Myriam et Arno a été de tenter une aventure d’accueil touristique, à taille humaine et dans le respect de la nature afin de réhabiliter ce beau patrimoine. Rêvant de leurs cabanes de mômes, et découvrant la faisabilité d’un tel rêve – pas très commun à l’époque, Dihan ayant fait partie des toutes premières structures insolites à ouvrir, le couple se retrousse les manches.

C’est ainsi que Dihan a ouvert en 2005 avec 3 chambres d’hôtes et 3 cabanes. Laissant de côté leurs métiers du moment – enseignement du français/histoire-géo et de l’éducation physique -, ils purent ainsi s’implanter dans leur région d’origine et de cœur, le Morbihan sud, à deux pas de l’océan où Arno pourrait pratiquer le kite surf, et en pleine nature, où Myriam pourrait voir régulièrement ses petits chevaux.

 

Un sacré chantier qui est aujourd’hui très avancé, le gros œuvre des bâtiments étant achevé, après des années de travail d’Arno, d’aide de nos familles, de nos proches (vive les papas, mamans, tatie, pépé et mémé et copains!) et de bons artisans! Même si de nouvelles idées germent chaque année…

 

C’est par exemple dans l’étable aujourd’hui rénovée, que se situent l’accueil et le  Spa By Dihan (sauna, hammam, salles de massage et tisanerie).

 

Les évolutions se sont faites et se font encore petit à petit, pour vous accueillir en toute simplicité, dans un cadre toujours plus agréable.

 

 

Pour les curieux, un mot d’histoire concernant l’ancienne ferme de Dihan…

 

Si une partie des bâtiments du corps de ferme sont datés du 16ème siècle, l’origine des lieux remonte à l’époque romaine, l’existence d’une chapelle sur le haut de la colline du site (et peut-être même à un lieu de culte celte ?) étant rapportée par des documents retrouvés par hasard lors du déménagement de l’ancien presbytère de Ploëmel. La fontaine sous les cabanes Baman et Pradan – rénovée par le papa de Myriam et Arno – y était liée.

 

Exploitée jusque dans les années 80, la ferme était d’une exploitation traditionnelle puis une exploitation laitière et finalement bovine: cochons, veaux, vaches pies noires, lapins, légumes et céréales, vous ont précédés sur les lieux !

 

Les grands-parents de Myriam, Anna et Jean Madec, qui a travaillé avec son cheval de trait jusqu’en 1984 – c’est d’ailleurs en souvenir de « Margotte », dernière pensionnaire active de la ferme, dont vous pourrez voir quelques photos dans le salon d’hôtes, que nous avons accueilli Casanova, le gentil trait breton… Leurs 2 filles y sont nées sur place et même, en ce qui concerne la maman de Myriam, dans la 1ère partie de la longère alors encore chaumière. Tous vivent encore sur place et nous sommes 4 générations présentes sur place.

 

Peut-être croiserez-vous la famille lors de votre séjour. N’hésitez pas à les saluer, c’est grâce à eux, et à bien des générations familiales de paysans, que Dihan existe. Vous découvrirez ainsi, pour ceux qui n’ont jamais eu l’occasion de l’entendre, le beau roulement de l’accent breton.

 

 

Pourquoi les habitats du monde pour des nuits insolites à Dihan ?

 

En souvenir d’exploits architecturaux de gamins, naît l’idée des cabanes. La découverte du livre Cabanes perchées de Peter et Judy Nelson prouve que celle-ci n’est pas si farfelue. Réalisées par des professionnels puis par Arno et son équipe, les cabanes ont été dessinées par les proriétaires, puis adaptées à l’arbre. Chacune est unique.

 

Les yourtes arrivent du sud d’Oulan Bator (Mongolie), où ce commerce équitable permet la vie économique de deux villages. Par goût du voyage et réminiscence des lointaines origines de Myriam, vos hôtes ont en effet craqué pour le charme de ces habitats nomades, tout en rondeur et leur tradition liés à la vie nomade.

 

La roulotte est une copie d’ancienne fabriquée par un breton tombé amoureux d’une roumaine… Elle vient de ce pays et du peuple nomade dont nous aimons la liberté et la musique.

 

Les tentes bulles sont nées de l’esprit farfelu d’un inventeur français et nous ont plu pour leur capacité à nous faire dormir vraiment avec les oiseaux.

 

Le chalet de Laponie est un koota inspiré des lieux de séchage de la viande ou du poisson pour les chasseurs et pêcheurs du grand Nord qui trouvaient là un moyen de conservation lors de leur long périple à la recherche de nourriture. Nous l’avons vu en chambre romantique !

 

Le lov’nid, comme tombé du ciel nous vient d’un constructeur français du Sud ouest. De quel arbre étrange peut-il être la graine ?

 

La dernière arrivée, mais pas la moins poétique est la petite Casa Mirabilia, dessinée par un artiste allemand. Elle prouve une fois de plus, que les choses qui ne sont pas toutes droites ont un charme fou! La cachette d’amoureux par excellence.

 

Quelle seront les prochaines surprises ?